Groupe Dijon Autrement - Droite, centre et indépendants

Groupe Dijon Autrement
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Juillet-août 2023

Depuis le début de l’année, les parents ont pu constater une forte augmentation de leur facture pour la restauration scolaire et l’accueil périscolaire de leurs enfants. Sachez que nous nous étions vivement opposés à cette hausse des tarifs voulue par la majorité municipale, d’autant qu’après un calcul alambiqué, elle touche plus fortement les classes moyennes.

D’une façon générale, la Ville de Dijon doit changer de braquet : elle doit faciliter davantage la vie des personnes qui travaillent, et qui font la vitalité de notre métropole.
Pour le Maire et sa 1ère adjointe, les problèmes s’accumulent. Ainsi, le DFCO relégué en National, la Ville se retrouve avec un stade de 19 000 places sur les bras. Les aménagements faits sur le rond-point d’Ahuy permettent un léger mieux mais sont très loin de résorber les embouteillages sur la LINO. L’insécurité continue d’inquiéter. Les causes en sont multiples, mais la politique d’urbanisme et de construction massive n’y est pas étrangère.
Pendant ce temps, faisant fi des grincements de dents internes, la 1ère adjointe se concentre sur sa propre communication : La voici visitant un salon pour séniors ; la voici animant une réunion sur les écoles ; la voici inaugurant pour la 2e fois le même parc. Elle devient finalement « 1ère adjointe à tout ». Elle devra donc rendre des comptes... sur tout !

Juin 2023

La Cité de la gastronomie a soufflé sa première bougie. Maintenant qu’elle est là, il faut en faire un succès. Nous reconnaissons volontiers ce qui fonctionne déjà bien, comme La Cave de la Cité. Nous avions regretté que les tarifs du cinéma soient trop élevés. Ils ont été abaissés. L’équipement, flambant neuf, gagne à être connu. En revanche, le pôle « culturel », c’est-à-dire la partie « musée », laisse les visiteurs sur leur faim. Il faut reconnaître que n’obtenir qu’une seule étoile au Guide Vert n’est pas à la hauteur des ambitions. Les expositions doivent prendre de l’envergure. Le « village » évolue progressivement vers un « food court à la Dijonnaise ». S’il pouvait être tous les soirs aussi vivant que lors du week-end anniversaire, le pari serait gagné. Pour cela, il faudrait l’ouvrir sur la ville, résoudre les problèmes de chaleur et d’aération dans les allées. N’oublions pas la partie « immobilière » de la Cité ! Nous demandons l’abandon de la construction d’immeubles, et proposons l’aménagement d’un parc le long de l’Ouche. Enfin, curieusement nous voyons peu Mme Koenders parler de la Cité. Nous avons pourtant droit à la 1ère adjointe PS à toutes les sauces dans la communication municipale. Mme Koenders à vélo, Mme Koenders au musée, Mme Koenders inaugurant deux fois de suite le même jardin, … Ne nous coupez pas trop vite l’appétit !

Mai 2023

Nous nous sommes prononcés pour la levée des restrictions à l’encontre des bars à ambiance musicale du quartier République. Dans une ville universitaire de 40.000 étudiants, on ne peut pas anesthésier la vie nocturne. Est-ce en fermant les bars qu’on va résoudre les problèmes d’insécurité à Dijon ? À l’évidence, non. Le mal dont souffre notre ville est plus profond. Dijon est confrontée à la montée de l’insécurité. Tout le monde a en tête la guérilla « tchétchène » du printemps 2020. Ces derniers jours, la ville est systématiquement mentionnée par les médias nationaux comme théâtre de violences par des casseurs. Plutôt que de s’en prendre aux étudiants qui veulent profiter des beaux jours, n’est-il pas temps de s’attaquer aux vrais coupables ? L’État a la charge de la sécurité publique, et les annonces de Gerald Darmanin vont dans le bon sens. Mais, à ses côtés, le Maire de Dijon devrait se sentir concerné. Sa 1ère adjointe, en charge justement de la tranquillité publique, au lieu de passer sa vie à « communiquer », devrait agir. En effet, il est grand temps que la Ville consacre plus de moyens à la sécurité, en pensant global (l’urbanisme, l’organisation des transports participent à la sécurité) et surtout en renforçant sans pudeur sa police municipale et ses moyens (vidéoprotection, armement…).

Avril 2023

Lors du dernier conseil municipal, notre groupe a confirmé son opposition déterminée et constructive au Maire. Le dossier du Parc des Expositions a encore occupé les débats. Une gestion déléguée à une association constituée de chefs d’entreprises locaux donnait satisfaction. Pour sortir de l’imbroglio juridique dans lequel il s’est lui-même enfermé, le Maire a créé une Société Publique Locale, par définition 100% publique. Gérer un équipement comme celui-là est un métier. La nouvelle société devra donc trouver les compétences pour s’en sortir. Lors de ce même conseil municipal, nous avons regretté la fusion des écoles maternelles des Marmuzots et Victor Hugo, car il est préférable d’avoir des établissements à taille humaine. Nous craignons aussi un énième programme immobilier sur le terrain libéré. À propos des enfants, la démarche « Génération Dijon», lancée à grands renforts de communication, est « la montagne qui accouche d’une souris ». Nous aurions préféré qu’elle aboutisse à des actions concrètes. Notre équipe a aussi fait des propositions pour que le passage de la flamme olympique au printemps 2024 soit une grande fête populaire et permette la promotion du sport dans la ville. Elle a salué l’organisation du festival VYV cet été, en souhaitant des mesures pour protéger le site de la Combe à la Serpent. Enfin, elle a demandé que les Dijonnais ne soient pas privés de l’Hôtel d’Esterno, mis à la disposition de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin pendant 50 ans, et qu’il soit régulièrement ouvert aux visites.

Mars 2023

Dijon doit être une ville ouverte à tous. Or, plus de la moitié des foyers dijonnais ne comptent qu’une seule personne. De plus en plus de familles font le choix de quitter la ville pour aller s’installer en périphérie. La cause de ces départs ? Un quotidien devenu compliqué, en particulier avec des enfants à la maison. Trouver un logement avec un jardin ou des espaces verts à proximité est de plus en plus rare en raison du « bétonnage » de nos quartiers. Se déplacer en voiture est devenu trop cher et trop compliqué, a fortiori avec l’extension des zones payantes et l’insuffisance de stationnement prévu dans les nouvelles copropriétés. Le manque de propreté saute aux yeux dans plusieurs quartiers résidentiels. Les faits répétés d’insécurité inquiètent, notamment les parents d’adolescents et de jeunes adultes. Hélas, des décisions de la majorité municipale de gauche accentuent cette défiance envers les familles. Par exemple, la récente augmentation des tarifs des restaurants scolaires, des activités périscolaires et extrascolaires, calculés selon un trop complexe « taux d’effort », aboutit à faire payer très cher les classes moyennes. Il faut rééquilibrer les choses. La vision que nous portons est celle d’une ville accueillante pour tous (familles, séniors, parents solos, …) qui « facilite la vie » des Dijonnais, et les accompagne (vraiment !) dans leur quotidien.

Février 2023

Comme les autres métropoles de France, Dijon doit se doter d’une Zone à faibles émissions (ZFE) d’ici le 1er Janvier 2025. C’est une obligation légale, bien que la qualité de l’air dans notre agglomération soit plutôt satisfaisante. Dans une ZFE, les véhicules les plus polluants (identifiés par les vignettes Crit’Air 5, 4 et 3) ne pourront plus circuler. Le Maire n’a pas encore donné d’informations à ce sujet. Le périmètre, le calendrier et les modalités envisagés à Dijon ne sont pas connus malgré l’approche du basculement. De nombreux professionnels (artisans, entreprises utilisant des engins, déménageurs…) espèrent des dérogations et n’ont aucune réponse à leurs questions. Nous sommes réservés sur les ZFE. Il y a bien d’autres façons d’agir pour la qualité de l’air et la santé. Avec les ZFE, les plus modestes, qui n’ont pas les moyens de changer de voiture, ne pourront plus aller et venir librement à Dijon, ce qui aura des conséquences négatives pour tous (accès aux commerces, aux grands équipements, à l’hôpital…). En outre, il faut souligner qu’une ZFE entrainera des coûts importants pour le budget de la Métropole (achat de portiques…) et donc pour les contribuables. Nous voulons donc y voir clair sur la façon dont Dijon va s’organiser. Pour notre part, nous souhaitons que la future ZFE soit souple, que des dérogations utiles soient mises en place, afin qu’elle ne devienne pas une « Zone à forte exclusion ».

Janvier 2023

Mesdames, Messieurs, À l’aube de cette nouvelle année, nous vous présentons des voeux très chaleureux. Nous formulons aussi des voeux collectifs pour Dijon, notre ville, que nous aimons tant, et pour laquelle nous voulons le meilleur. Élus de l’opposition, nous sommes amenés à critiquer certains choix du Maire. Nous le faisons de manière argumentée et constructive, pour créer le débat, ce qui n’est pas toujours évident tant il peine à supporter la contradiction. Par exemple, nous nous opposons à l’augmentation des tarifs de stationnement ainsi qu’au passage de 1 273 places supplémentaires au statut payant. Face à cela, nous avons formulé 3 propositions : - Annuler l’augmentation injustifiée des tarifs du 1er octobre dernier. – Mettre en place un tarif « professionnels » à bas prix pour les actifs (commerçants, artisans, salariés…). – Instaurer la 1ère heure de stationnement gratuite, pour soutenir le centre-ville face aux pôles commerciaux périphériques. Il y a beaucoup à dire sur les déplacements ! La refonte annoncée du réseau Divia va pénaliser des quartiers résidentiels. L’idée d’une voie réservée au covoiturage sur la rocade est une hérésie. La circulation des trottinettes doit d’urgence être organisée pour protéger les piétons. Le réseau cyclable manque toujours de cohérence… Vous le voyez, dès les premiers jours de 2023, nous sommes mobilisés à votre service. Nous le demeurerons pour que Dijon soit toujours plus belle, solidaire et attractive !

Décembre 2022

Notre groupe porte une vision globale et cohérente sur l’ensemble des sujets municipaux. Nous sommes pleinement mobilisés pour la sécurité. Nous avons porté le vœu d’une présence accrue de la Police nationale en soirée et la nuit place de la République, qui semble avoir été entendu par le nouveau Préfet. Il y a malheureusement encore de nombreux points de la ville à « reprendre » aux délinquants. Alors que les zones de stationnement payant s’étendront encore le 1er janvier, nous proposons la mise en place d’un abonnement à tarif préférentiel pour les actifs qui travaillent dans les rues concernées (commerçants, artisans, salariés, agents publics…) sans quoi ceux-ci devront payer chaque mois des sommes déraisonnables. Par ailleurs, nous prônons un urbanisme moins agressif, où « construction » rime avec « respiration ». La transition écologique suppose de laisser plus de place à la nature dans les quartiers. Nous sommes aussi attentifs à la démarche « Génération Dijon ». Elle révèle les attentes très fortes des parents d’enfants et adolescents : Il y a encore des progrès à faire pour faciliter la vie des familles ! Enfin, alors que les contribuables ont reçu leurs avis de taxe foncière et ont pu constater l’augmentation inacceptable et injustifiée du taux de la métropole (+130 %), nous rappelons qu’une meilleure gestion permettrait la sobriété fiscale.

Novembre 2022

Les faits d’insécurité se multiplient à Dijon. Ne pas en parler, c’est laisser dans le désarroi les victimes. Chaque semaine, la presse relate des agressions, rodéos urbains, cambriolages... Les trafics de drogue aux Grésilles ont fait la « une » d’un grand journal national, qui a osé la comparaison avec Marseille. Triste image pour notre ville. Le Maire est en partie responsable. Sa 1ère adjointe, mise en avant de façon exorbitante par la communication institutionnelle, est justement chargée des questions de sécurité. Le mauvais bilan de la Ville dans ce domaine, c’est le leur. Lors du conseil municipal, après le passage à tabac de deux étudiants, nous avons déposé un voeu demandant la présence renforcée de la Police Nationale place de la République. La majorité a tout bonnement refusé de le mettre aux voix. Révélateur ! Si Dijon peine à recruter des policiers municipaux, c’est parce que les jeunes qui sortent de l’école préfèrent rejoindre des villes où ils seront bien rémunérés, bien équipés, armés à toute heure de la journée. Nous pensons aussi que l’urbanisme doit être repensé, pour éviter les quartiers trop denses, fermés sur eux-mêmes, qui sont des foyers potentiels d’insécurité. Par des propositions claires, nous nous engageons pour que Dijon redevienne une ville sûre, partout et pour tous.

Octobre 2022

Après une période où les débats les plus médiatisés ont été nationaux, il est bon que les problématiques locales reprennent une place importante. Dijon le mérite ! Dans cette perspective, notre groupe municipal a fait sa rentrée dans un esprit nouveau. Il a changé de nom pour devenir « Dijon Autrement ». Son objectif est de mener un travail d’opposition franc mais constructif à la majorité de gauche qui s’essouffle. Il entend être « agitateur d’idées » et porteur d’avenir pour Dijon. Ses membres partagent les valeurs de la droite et du centre. Sur cette base claire, chacun d’eux demeure libre de ses engagements. Nous respectons les sensibilités, et nous inscrivons dans une dynamique de large rassemblement. Sur le fond, nous nous opposons à l’urbanisme agressif imposé par François Rebsamen. Il est possible de construire autrement, avec moins de béton, plus de respiration, plus de verdure et aussi plus d’espaces de proximité dédiés à la culture et au sport. De même, nous constatons avec inquiétude la dégradation de la sécurité. L’agression au collège Malraux, les violences répétées place de la République, la multiplication des cambriolages à Montchapet, hélas, le confirment. Les élus doivent refuser la fatalité, et s’engager sans faiblir contre l’insécurité. Nous défendons une plus grande implication de la ville dans ses missions du quotidien. L’entretien des voieries, l’enfouissement des réseaux, et la propreté sont autant de sujets auxquels elle devrait s’atteler davantage. Les Dijonnais peuvent compter sur notre engagement sérieux et fidèle à leurs côtés.

Septembre 2022

Nous vous souhaitons à tous une belle rentrée. Nous pensons bien sûr aux enfants des écoles. Nous continuons à défendre la modernisation des établissements : suppression des préfabriqués, sécurisation des abords, installation de la climatisation dans au moins une salle par site, etc. À l’heure du bilan de l’été, nous nous inquiétons des premiers retours de la Cité de la gastronomie. Le manque de fréquentation est manifeste. Réagissons ! Mettons-nous vite autour de la table, pour corriger ce qui peut l’être et faire réussir ensemble ce projet. Toujours à propos de l’identité gastronomique de Dijon, si nous nous réjouissons de l’arrivée de l’Organisation internationale de la vigne et du vin, nous regrettons la privatisation à son attention de la salle des actes de l’Hôtel de Grandmont (ancien Rectorat), qui aurait dû rester un lieu d’expositions piloté par la ville. Surtout, nous regrettons la fermeture du square de la rue Brulard, espace de fraicheur dans un centre-ville qui en compte peu. Enfin, nous nous opposons à la forte augmentation des prix du stationnement, en surface comme dans les parkings. C’est un coup porté au pouvoir d’achat des Dijonnais. Il intervient au mauvais moment, alors que l’inflation les pénalise déjà. Nous défendons une autre vision de la ville, où l’on facilite la vie des Dijonnais plutôt que de la contraindre, où l’on fait venir des familles plutôt que de les repousser en zones périphériques. Dijon sera toujours plus accueillante, dynamique et rayonnante, si elle rassemble tous ses habitants.

Juillet-Août 2022

Dijon doit mieux s’adapter à la multiplication des canicules et au changement climatique. Certes, la municipalité a installé 12 brumisateurs dans des parcs. Elle reprend ainsi un projet de bon sens de l’opposition municipale présenté en juillet 2019… qu’elle avait raillé à l’époque. Il faut aller beaucoup plus loin ! Ainsi, nous proposons l’installation d’un climatisateur dans au moins une salle de chaque école (salle commune, restaurant scolaire) pour protéger facilement les enfants en cas de très forte chaleur. Nous souhaitons que soit étudié l’aménagement d’un réseau de fraicheur urbain. Équivalent du réseau de chaleur, il achemine de l’eau glacée, amenant de la fraicheur aux équipements et immeubles qui lui sont connectés. Il faut enfin changer radicalement la politique d’urbanisme. Les revêtements de sol doivent être repensés car ils emmagasinent la chaleur. Les immeubles qui sont construits doivent l’être de façon moins dense, pour laisser plus d’espaces à la nature, à l’eau et à la verdure. Enfin, les constructions à énergie positive ne doivent plus être des exceptions, ce qui suppose un urbanisme moins quantitatif et plus qualitatif. Alors que les élus EELV se fourvoient lamentablement dans une alliance de gauche extrême, ne leur laissons pas le monopole de l’écologie. Parce qu’ils sont plus raisonnables, confiants en la science,

Juin 2022

Nous aimons Dijon et nous voulons le meilleur pour elle. Nous appelons de nos vœux une ville dynamique sur le plan économique, qui attire de nouvelles entreprises et favorise la création d’emplois durables. À cet égard, nous attendons beaucoup de la nouvelle agence d’attractivité « Dijon Bourgogne Invest » dont l’efficacité devra être à la hauteur des moyens importants qui lui sont dévolus.

Une des premières missions d’une ville, c’est la construction et l’entretien des écoles publiques. Dijon en compte 78. Il appartient à la municipalité d’offrir les meilleures conditions de travail possibles aux élèves, avec des bâtiments à taille humaine, rénovés, excluant enfin les préfabriqués. Dans le domaine de l’urbanisme, nous pensons que Dijon fait de mauvais choix. Nous ne sommes pas opposés par principe à la construction. Nous critiquons la densification brutale qui est imposée avec des immeubles trop nombreux, trop hauts, pas toujours beaux. Enfin, même si la sécurité relève d’abord de l’État et qu’il serait déraisonnable de faire porter au Maire la responsabilité du moindre fait divers, nous pensons que la Ville pourrait agir mieux, en se dotant d’une police municipale plus nombreuse et armée à toute heure de la journée. La création d’une police intercommunale des transports, qui avait fait consensus lors des dernières élections municipales, doit être enclenchée. Alors que les élections nationales concentrent l’attention, soyez assurés que nous poursuivons avec rigueur notre travail d’élus municipaux.

Mai 2022

La Cité de la gastronomie et du vin ouvrira ses portes le 6 Mai. Nous souhaitons le succès de ce nouvel équipement qui doit contribuer au rayonnement de notre ville. Nous espérons sincèrement que le million de visiteurs attendu chaque année sera atteint et cela, sur la durée. Nous espérons que les touristes seront au rendez-vous malgré la concurrence rude de la Cité des Vins de Beaune. Nous espérons que les établissements pilotés par le chef étoilé Éric Pras et les commerces alimentaires haut de gamme réussiront à cohabiter avec un cinéma « grand public » et l’offre de restauration urbaine qui y est généralement accolée. Nous n’aurions pas adopté la même stratégie pour ce site. Néanmoins, nous souhaitons sa réussite. Nous portons des propositions, par exemple le nécessaire traitement de la rue Monge, qui sera le trait d’union entre la Cité de la Gastronomie et le centre-ville.

Nous regrettons les excès du programme immobilier de l’avenue de l’Ouche. Un quartier agréable et verdoyant aurait pu être aménagé, avec un nombre raisonnable de logements. Hélas, sont sortis de terre des immeubles trop hauts, trop proches les uns des autres. Nous continuons à souhaiter l’abandon de la deuxième phase du programme de construction qui se situe le long de la rivière, au profit d’une promenade ouverte au public. Nous proposons un parc d’environ trois hectares, qui dévoilerait la façade ouest de l’ancien hôpital général, valoriserait l’Ouche et préfigurerait un embellissement du quartier « Port du Canal ».

Avril 2022

À l’heure où nous écrivons ce texte, la guerre fait rage en Ukraine. Nous tenons à exprimer notre solidarité au peuple ukrainien. Nous soutenons les nombreuses initiatives prises à Dijon et dans toute la France pour lui venir en aide. Malgré cette terrible actualité, la vie municipale continue. L’intense densification de la ville se poursuit, mettant à mal l’identité de nos quartiers. À la Motte Giron, rue de la Fontaine au Cayen, un bailleur social va construire deux immeubles dans une ancienne carrière préservée. Rue de Larrey, ce sont un verger et un terrain dédié au petit maraichage qui vont être détruits.

Deux exemples parmi de nombreux autres qui montrent la contradiction entre le discours affiché par le Maire sur la nature en ville et la réalité de sa politique. D’autre part, nous nous inquiétons du projet d’explosion de la taxe foncière à la métropole (+131 %). Dans le contexte économique actuel, ce serait une grave erreur qui porterait atteinte au pouvoir d’achat des Dijonnais. C’est d’ailleurs bien pour préserver ce pouvoir d’achat que nous avons déposé un voeu au conseil municipal pour que la première heure de stationnement à Dijon devienne gratuite. Cette mesure simple contribuerait aussi à améliorer l’attractivité du centre-ville. Nous avons une conviction : d’autres choix sont possibles à Dijon. Le modèle d’une ville toujours plus peuplée, toujours plus bétonnée, toujours plus crispée ne nous fait pas rêver. La ville idéale, c’est une ville où il fait bon vivre, « à taille humaine », où chacun est respecté.

Mars 2022

Le rapport de la commission d’enquête publique sur la première modification du PLUI-HD valide les vives inquiétudes que nous exprimons lors des conseils municipaux sur la politique d’urbanisme du Maire. Elle relaie les multiples témoignages d’habitants, de collectifs et d’associations, aux profils très divers, qui s’inquiètent de la prolifération de constructions massives dans nos quartiers.

Dans ses conclusions, la commission met en garde (sic) : « La production de logements doit être adaptée au juste besoin et ne doit pas conduire à saturer certaines zones au détriment de la qualité de vie des habitants. » Cette première révision du PLUI est en effet critiquable. Elle augmente le nombre de nouvelles constructions voulues entre 2020 et 2030 tant à Dijon que dans la Métropole. Elle ne supprime toujours pas la 2ème tranche du quartier des Maraîchers que le Maire s’était pourtant engagé à passer en terres maraichères. Elle tire un vrai signal d’alarme sur l’explosion des nouveaux logements boulevard Voltaire.

La procédure de « modification » du PLUI est insuffisante. Nous appelons de nos vœux une procédure de « révision », juridiquement différente, qui permettrait de changer les orientations générales, de renoncer à certains projets démesurés, de projeter de nouveaux parcs urbains et des zones laissées à la nature. Il faut que l’outil du PLUI permette de rompre avec l’urbanisme gris et agressif, pour aller vers des constructions de qualité, à taille humaine, où il fait bon vivre.

Février 2022

Lors du Conseil municipal, nous avons déposé un vœu pour bannir l’écriture inclusive des actes, courriers, délibérations et offres d’emplois de la Ville de Dijon. L’écriture inclusive, c’est cette lubie qui consiste à utiliser un point médian pour faire apparaitre simultanément les formes féminines et masculines d’un mot. Par exemple : « Les citoyen-ne-s dijonnais-e-s ». C’est l’usage du pronom « iel », contraction de « il » et « elle » pour évoquer une personne quel que soit son genre. Hélas, la majorité municipale a balayé notre vœu.

Édouard Philippe, alors Premier Ministre, avait demandé à ses Ministres de proscrire l’écriture inclusive. Pourtant, c’est toute la majorité municipale, y compris les élus LREM et MODEM, qui a voté contre notre vœu. Une adjointe a même expliqué qu’il faut (sic) « pratiquer une démasculinisation des mots et du langage dans le sens où le masculin a pris une place dingue ». Pour notre part, nous combattons sans ambiguïté l’écriture inclusive. Elle fait obstacle à la lecture et à la compréhension de l’écrit. Elle crée une barrière supplémentaire pour les personnes souffrant de certains handicaps (non-voyants utilisant des synthèses vocales, dyslexiques…). La prise de position idéologique de la municipalité n’est pas anodine. Elle est contreproductive pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle appelle une grande vigilance contre une potentielle dérive wokiste. C’est sûr de nos valeurs, guidés par le bon sens, que nous continuerons à vous servir.

Janvier 2022

À l’aube de l’année 2022, nous vous présentons nos vœux les plus chaleureux.

Premier groupe de l’opposition municipale, nous sommes à votre écoute. N’hésitez jamais à nous contacter. Nous travaillons en équipe pour contrôler l’action de la municipalité de gauche, critiquer ce qui doit l’être, faire des propositions, défendre une autre vision de Dijon et de sa métropole. Nous portons une attention particulière aux plus petits. F. Rebsamen restera comme le Maire qui a fermé des écoles : fermeture de l’école Baudelaire en 2015, fermeture des Hauts-de-Montchapet en 2018 et, aujourd’hui, regrettable volonté de fermeture de la maternelle des Marmuzots pour la remplacer par un énième programme immobilier. Quel dommage pour les enfants qui ont besoin de structures à taille humaine pour s’éveiller. Quant à la suppression des préfabriqués, il y a 20 ans que le Maire la promet ! Les enfants qui étaient concernés la première fois qu’il en a parlé ont plus de 18 ans aujourd’hui ! En vérité, elle ne sera pas achevée avant… 2031 ! A nos yeux, il faut agir autrement, investir davantage et plus régulièrement dans les écoles qui doivent demeurer des établissements de proximité. Nous continuerons à vous défendre, pour stopper le bétonnage et promouvoir un urbanisme raisonnable, pour renforcer la sécurité, pour que les classes moyennes ne soient plus considérées comme les « vaches à lait », pour accompagner les associations, la culture et le sport.

Comptez sur notre détermination à vous servir !

Décembre 2021

Le Maire de Dijon et sa 1ère adjointe (PS) n’ont souhaité armer les policiers municipaux de Dijon qu’en soirée, à partir de 19h30. À nos yeux, cette décision est une faute. Un « armement à temps partiel » est risqué. En effet, chacun comprend qu’une attaque peut se déclencher à toute heure de la journée, pas seulement le soir. De plus, si Dijon peine à recruter des policiers municipaux, c’est aussi parce que les nouveaux agents veulent être armés et privilégient les communes qui le font. Face à l’incompréhension générale, le Maire et la 1ère adjointe ont amendé leur discours en annonçant que, d’ici quelques mois, certains policiers pourraient être armés aussi en journée à condition d’appartenir à une « brigade pour les problèmes de haute intensité ». Si cette proposition se confirmait, elle serait hélas tout aussi bancale : un criminel ne fera évidemment pas de différence entre les agents de cette brigade et les autres ! Face à la montée des violences dans la société, à la dégradation de la situation dans de nombreux quartiers, au risque terroriste qui demeure, la municipalité doit arrêter d’être frileuse. En matière de sécurité, seules la fermeté et la clarté sont efficaces. Nous voulons des policiers municipaux plus nombreux, mieux équipés, armés toute la journée, pour se protéger eux-mêmes et protéger rapidement les Dijonnais en cas d’attaque.

Novembre 2021

Notre groupe municipal est celui d’une opposition équilibrée. Nous critiquons fermement ce qui doit l’être. Nous sommes aussi, dans un esprit constructif, force de propositions. Ainsi, lors du dernier conseil municipal, nous avons apporté des contributions sur les projets que nous jugeons utiles à la ville, comme la restauration de l’Hôtel Bouchu d’Esterno et le plan lumière rue de la Liberté. Nous avons proposé d’équiper les écoles de Dijon en purificateurs d’air pour lutter contre la covid-19. De nombreuses communes ont investi dans ces équipements qui protègent les enfants de la pollution, des virus et des bactéries. Hélas, parce que l’idée ne venait pas d’elle, la municipalité de gauche a rejeté cette idée. Lors de ce même conseil municipal, nous nous sommes opposés à la suppression de l’exonération de la taxe foncière sur les constructions neuves. Il s’agit d’une hausse d’impôts déguisée, qui démontre l’usage fiscal de la bétonisation et qui pénalisera notamment les jeunes ménages primo-accédants. Nous sommes revenus sur la multiplication des faits graves d’insécurité (tirs à balle réelle à la Fontaine-d’Ouche, commerces incendiés avenue du Drapeau, vitrine de commerce défoncée rue des Perrières…) pour exiger une action municipale beaucoup plus forte dans ce domaine, avec une police municipale renforcée, mieux équipée, armée 24h/24h. Nous sommes à l’écoute de chacun. N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de vos attentes, remarques, propositions pour la ville.

Octobre 2021

Après de longs mois de crise sanitaire, la vie municipale reprend de façon normale. Pour tourner la page des élections municipales de mars et juin 2020, nous avons créé le groupe « Ensemble pour Dijon ». Constitué de 7 élus de la droite et du centre, il est le principal groupe d’opposition. Nous serons vigilants sur la politique conduite par le Maire PS de Dijon. Nous serons en prise avec la réalité du quotidien des Dijonnais. Nous serons constructifs et force de propositions. Nous voulons une ville engagée sur le front économique, pour attirer des entreprises et des emplois. Nous défendrons les classes moyennes, trop peu considérées par la municipalité actuelle. Nous exigeons une ville qui agisse vraiment contre l’insécurité, qui mine plusieurs quartiers. Nous continuons à demander le renforcement de la police municipale et regrettons vivement les discours creux de la 1ère adjointe sur ces questions. Nous souhaitons rompre avec la politique d’urbanisme marquée par le bétonnage à tout crin, pour privilégier des espaces de respiration et une mixité sociale mieux équilibrée. Nous ferons des propositions innovantes pour l’environnement, la culture, le sport, la vie associative et la démocratie locale. Enfin, nous serons particulièrement attentifs à la bonne gestion de l’argent public et à la maîtrise de la fiscalité. Fiers d’incarner une opposition plus moderne, utile dès maintenant aux Dijonnais, porteuse d’espoirs pour l’avenir, nous voulons travailler avec vous, dans la proximité, l’écoute et la concertation.

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